DÉPLACEMENTS

C’est par cercles concentriques autour du Vieux Village que La Queue en Brie s’est développée de façon sporadique au fil des dernières décennies : hôpital, mairie, commerces, logements sociaux, zones industrielles, lotissements. Les voies de communication reliant ces différents ensembles sont peu nombreuses, voire inexistantes (nombreux lotissements fermés sur eux-mêmes) et donc engorgées par la circulation automobile aux heures de pointe. Poids lourds, autobus et cars s’y frayent difficilement un passage. La nationale 4 enregistre un nombre de véhicules/jours tel que, pour ses riverains, aux nuisances liées aux embouteillages et au bruit, s’ajoute la pollution atmosphérique.

Face à ce constat, les réponses de la municipalité, de la Communauté d’Agglomération du Haut Val de Marne, du département, de la région, sont insuffisantes, voire inquiétantes : le PLU (Plan Local d’Urbanisme)  n’apporte aucune réponse concrète pour résoudre le problème de la traversée de La Queue en Brie par les habitants des communes avoisinantes. Le projet d’aménagement de la Nationale 4, s’inscrivant dans le PDUIF (Plan de déplacements urbains d’Ile de France), évoque places de stationnement et plantations d’arbres, sans prendre réellement en compte le développement des transports en commun sur un axe aussi important.

Si l’association CEDRE ne milite pas pour l’ouverture de nouvelles routes à La Queue en Brie et dans ses environs, c’est en vertu de la théorie éprouvée selon laquelle, la création de toute nouvelle voie de circulation ne diminue pas cette dernière mais, bien au contraire, en favorise le développement. Car, plus il est lui facile de circuler, plus l’ « homo automobilis » circule. Par contre, des alternatives existent, complémentaires de la circulation automobile : liaisons douces (trottoirs, chemins et pistes cyclables) facilitant la circulation des habitants de La Queue en Brie (exemple : pouvoir aller faire une course à bicyclette en toute sécurité au centre commercial Pince-Vent, grâce à de vraies pistes cyclables) et transports en commun (exemple : bus en site propre sur la nationale 4 reliant notre commune au RER A, au RER E). Ces aménagements ont un coût, certes, mais qui est à comparer à celui induit par les embouteillages et la pollution que subissent quotidiennement notre commune et celles avoisinantes.