Réponse à l’enquête publique sur le SDRIF E    le 1er mars 2024

 

Le Val-de-Marne reste le seul département de la petite couronne où subsiste de manière significative de l’agriculture. L’est du Val de Marne concentre particulièrement les espaces agricoles qui constituent une interface entre la forêt et l’espace urbanisé en particulier sur La Queue en Brie et Noiseau, où persiste une agriculture de céréales et de maraichage.

 

 

 

 

 

Ces espaces agricoles sont très convoités par différents projets d’implantations de logements ou de zone industrielle.

 

Certains projets mettent en péril la viabilité des exploitations agricoles qui ont besoin de surfaces minimum et d’accès à leurs parcelles depuis leur site d’exploitation.

 

Sur Noiseau  

 

Nous nous opposons à la suppression de 4,7 ha de terres agricoles sur le territoire de Noiseau à la limite nord-ouest de la commune. Ces terres agricoles actuellement cultivées font partie des derniers espaces agricoles de l’est du Val de Marne. Ils constituent une transition entre l’espace urbanisé et la forêt Notre Dame.

 

Ces champs sont contigus au siège de l’exploitation de l’agriculteur, ce qui lui permet d’accéder facilement à son site d’exploitation.

 

L’avis de la Chambre d’Agriculture Interdépartementale d’Ile de France du 16 octobre 2017 dans le cadre de la révision du PLU attirait l’attention de GPSEA sur le fait « que l’ouverture à l’urbanisation de terrains à proximité immédiate des bâtiments agricoles des deux exploitants agricoles présentes sur le territoire communal est de nature à créer une gêne réciproque entre les exploitations agricoles et les futures maisons d’habitation. Au-delà des problèmes de voisinage, la circulation des engins agricoles sera encore rendue plus difficile par l’urbanisation future. Il est vital pour les exploitants agricoles de pouvoir accéder sans difficulté aux bâtiments d’exploitation et aux parcelles qu’ils exploitent. »

 

La Chambre d’Agriculture relevait également le problème de l’écoulement des eaux :

 

«Ensuite, la problématique de l’écoulement des eaux sur ce secteur sera accentuée par l’urbanisation. »

 

La Chambre d’agriculture concluait par un avis défavorable

 

 La MRAE, dans son avis du 9/02/2023 sur le projet d’urbaniser 4,7 ha de terres agricoles dans le cadre de la ZAC des Portes de Noiseau a demandé de « démontrer la nécessité d’un aménagement entrainant un niveau d’artificialisation très important. »

 

Dans le cadre de la révision du SDRIF, GPSEA a déposé un amendement pour réclamer un ajustement  de la bordure de l’armature verte sur une surface de 4,7 ha afin de permettre la réalisation de l’opération d’aménagement (ZAC des Portes de Noiseau).

 

Dans cette demande d’amendement, GPSEA omet d’évoquer l’implantation de la prison envisagée en bordure de la ZAC des Portes de Noiseau qui serait consommatrices de 20 ha de terres agricoles, et entrainerait une augmentation significative de la circulation qui aboutirait à la D 136.

 

La construction de 450 logements entrainera une augmentation de la population de  1 000 habitants avec la circulation automobile proportionnelle, une seule ligne de bus desservant le secteur.

 

 

 

C’est pourquoi, il nous semble déraisonnable d’entériner la demande de GPSEA d’étendre son urbanisation sur 4,7 ha de terres agricoles classées en l’état du projet de SDRIF en zone de « sanctuarisation de l’armature verte. »

 

 

 

 

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